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Deux mois avec un hybride Canon M5 (en plus des autres)

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Bonjour à tous,

Je parle rarement (en fait, jamais !) de matériel sur ce blog. J’ai toujours considéré (et cela n’a pas changé) que ce n’était pas le boîtier qui faisait le photographe, et que si un bon matériel repousse bien sûr les limites techniques,  peu importe la marque, le poids, la couleur, etc. La seule chose qui compte pour moi, c’est le plaisir que j’ai à m’en servir, et la qualité des photos qui en sortent. Point.

« Un appareil photo n’a jamais fait une grande image, pas plus qu’une machine à écrire n’a écrit un grand roman. » (Peter Adams)

Au surplus, d’autres que moi sont bien plus compétents pour analyser les spécificités et surtout l’utilité de chaque matériel (voir notamment et parmi d’autres, l’excellent blog d’Hervé Drouet http://www.luzphotos.com avec des articles complets, documentés et super bien construits, c’est souvent mon premier réflexe – sans jeu de mot stupide – quand j’ai besoin d’un avis éclairé et complet).

ÉTAT DES LIEUX

Pour mes photographies, j’utilise donc des reflexs numériques depuis 2004 (avant cela, c’était encore un reflex argentique Pentax K1000 – ci-contre – acheté quand j’avais 12 ans, et qui était tout cabossé, mais fonctionnait encore très bien pour autant qu’on lui parle gentiment).

Le hasard de l’évolution des modèles (et de mon compte bancaire) a fait que j’ai commencé chez Canon (le fameux 300D)… ça aurait pu être Nikon.

Peu importe. Comme tout le monde, j’ai peu à peu complété mon sac photo (et d’ailleurs, un peu collectionné les sacs eux-mêmes avant d’en trouver un vraiment à mon goût pour quasiment toutes les occasions) avec des optiques lumineuses (de la marque des boîtiers ou compatibles). 

Puisque je pratique beaucoup la photographie sportive, la rapidité d’un reflex reste un atout indispensable, et mon boîtier principal est pour l’instant le Canon 7 D Mk II (voir ici pour un test terrain complet sur le célèbre Darth’s Blog), dont je suis tout à fait ravie. Au vu des projets qui arrivent, et notamment de la collaboration avec l’agence Image Gagnante qui se développe bien, je continuerai comme cela, avec un second boîtier plus axé sur la vidéo (le 70D – voir ici sur le site LuzPhoto pour une comparaison entre les deux). Autre contrainte: il faut aussi que mes boîtiers puissent bien monter en Iso (puisque je fais aussi pas mal de photo de concert).

Bref…

UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE….

Un point, dans tout cela, commençait à poser problème : pour dispenser mes formations  ou conférences, j’effectue souvent de petits déplacements d’un jour ou deux. Et dans ce cas, les bagages en cabine (Bah oui, Biarritz c’est pas très central !!) ou sur un taxi-moto parisien sont limités. Partir sans appareil me chagrine, et je n’aime pas trop la photo sur smartphone qui ne reste qu’un dépannage. Le 7D Mk II et un ou deux cailloux commencent à peser et occupent rapidement la moitié d’un sac de petit gabarit.

Je m’interrogeais donc depuis un an sur la possibilité d’acquérir un petit hybride et j’avais profité du Salon de la photo 2016 pour m’y intéresser de plus près. Mais si le look de certains (notamment la série des Fuji ou encore l’Olympus Pen F) me tentait pas mal, l’idée de devoir réinvestir dans une série d’objectifs de bonne qualité (oui je sais, il y a des bagues d’adaptation, mais bon…) me rebutait un peu, sans parler même du stockage du matériel qui commence à prendre de la place.

© Jakob Owens – Licence Creative Commons

Bon.. là je rigole…  je n’ai ni drone ni caméras d’action… mais en réalité ça doit pas être très loin si je m’amuse à tout étaler.

Bref donc, j’en étais là (et lasse) de mes réflexions…. et je n’avais pas franchi le pas.

BEN ALORS, POURQUOI CET ARTICLE ? 

… parce qu’il ne faut jamais dire « jamais ».

Et à l’occasion d’un déplacement (précisément chez Canon pour y donner une formation fin juin), j’ai pu prendre en mains, pour y jeter un oeil (au sens propre du terme) le petit hybride M5, également produit par Canon. Le premier contact avait été plutôt agréable. La compatibilité (moyennant adaptateur) avec toutes les optiques EF du fabricant a terminé de me décider, et j’ai donc décidé d’essayer, après avoir lu quelques tests et vu quelques vidéos sur le sujet.

Hop… Mon choix s’est arrêté sur la combinaison suivante :

Pour le reste, j’avais prévu d’y monter aussi (avec l’adaptateur), pour leur faible poids/encombrement :

  • le Canon 50 mm f/1.4 (qui devient alors un 80 mm f/1.4)
  • ou le Canon 40 mm f/2.8 STM (==> 64 mm f/2.8)
  • éventuellement – mais ça commencera à peser plus – le Tokina 11-16 mm f/2.8 pour une sortie « photo urbaine »,Trois objectifs que j’ai déjà en stock.

Un brin de customisation de l’engin (je ne garde jamais les sangles d’origine) et j’étais prête pour tester cela. Voici, pour vous donner une idée, le M5 à côté de ses grands frères, le 70D et le 7D Mk II.

PREMIÈRES IMPRESSIONS

Je précise que j’ai acheté ce boîtier ainsi que ses accessoires, et que cet article n’est donc pas un « retour d’ascenseur » 😉 Juste un retour d’expérience.

Le matériel était au complet début juillet, les éléments ayant été achetés à des endroits différents.

La prise en main

Déballage, assemblage, premières manipulations… Mon bureau n’a rien de bien intéressant qui puisse être (déontologiquement) photographié, mais j’ai déjà fait crépiter un peu le déclencheur, au grand désespoir de mon chien, qui préférait dormir tranquillement au lieu de se faire « paparazzer ».

Plutôt sympa ! Le boîtier tient bien en mains (mais j’ai de petites mains aussi, ça aide sans doute).

Le temps de démarrage est un peu plus long que sur mes deux réflexes par contre.

Les commandes

L’impression d’ensemble est positive. Les menus me sont familiers (nous restons sur la base Canon). Ceci facilite le paramétrage rapide, puisque chaque photographe a ses petites manies et habitudes.

Bon, il y a quelques adaptations à prévoir, et j’ai mis un p’tit moment à voir que le changement d’Iso était tout simplement sur la molette « Joystick », je le cherchais sur les commandes du sommet de l’appareil. Là c’est une question d’habitude, et il est clair qu’il fallait, pour le constructeur, s’adapter au petit format.

L’encombrement

C’est vraiment léger et discret ! (Oui, bon, c’était le but…).

COMPTE-RENDU PLUS DÉTAILLÉ

LES POINTS POSITIFS

Voici, après deux mois d’usage, les aspects positifs du boîtier (à mon goût, tout ceci reste vraiment subjectif!)

  • L’appareil tient bien en mains (mais ce n’est pas forcément le cas pour ceux qui ont de grandes mains, là je suis aidée par la nature), et son utilisation est très agréable.
  • Le mode vidéo est assez bluffant : le dual-pixel est tout aussi réactif que sur le 70D, et le sujet est donc réellement suivi, restant net du début à la fin. Il ne fait pas du tout « jouet », tout en restant léger.
  • La qualité d’image est vraiment impeccable. J’ai tout photographié en RAW, et post-traité comme d’habitude sur Lightroom. Les 24 Mo pixels sont bien là, c’est du lourd et efficace, absolument rien à dire à ce niveau.
  • Le coût des optiques dédiées (la série EF-M) reste très abordable. J’ai volontairement fait l’impasse sur les cailloux à « range large » (notamment le 18-150 proposé en kit) pour me limiter à un objectif lumineux (le 22 mm f/2.8).
  • Je me suis amusée, quand même, à tester l’engin sur une optique plus volumineuse, pour voir ce que ça donnait. J’ai donc monté dessus le Canon 70-200 f/2.8, le plus lourd dont je dispose pour l’instant. Bien sûr, à ce moment, pas question de porter l’ensemble par le boîtier, ça serait « casse assurée » au niveau de la fixation. Le boîtier devient alors l’accessoire du zoom, et c’est par l’objectif qu’on porte l’ensemble. Le montage a un côté un peu déséquilibré mais bon, on n’est pas là pour un défilé de mode. C’est la réactivité du boîtier qu’il m’importait de mettre à l’épreuve. 
  • Avec l’adaptateur, les objectifs de la gamme EF marchent parfaitement et permettent ainsi d’élargir le parc d’objectif. Le piqué reste identique.

LES HABITUDES À CHANGER

L’utilisation du M5 m’a amenée à me poser quelques questions.

  • Si la rafale, quand je l’active, est très très respectable pour un petit boîtier non-reflex (7 images/secondes, et une vraie belle cadence), le premier déclenchement par contre (en rafale ou isolé) se fait parfois un peu attendre.
  • J’ai fini par trouver la solution qui convenait à ma pratique dans un réglage qui m’avait échappé au premier paramétrage et qui était conseillé dans une discussion sur le forum EOS Numérique :En privilégiant cette option (qui n’est accessible que si on choisit, juste au-dessus, de n’activer qu’un seul collimateur bien sûr), je récupère la possibilité de procéder comme d’habitude, avec mon habituel « cadré/décadré » et avec un degré de précision plus satisfaisant à mon goût! Oufffff !!!! Si j’explore encore les menus après avoir activé cette fonction, « One Shot » se grise alors, avec un avertissement m’indiquant que la fonction n’est pas possible si on a opté pour une petite taille de zone AF… mais bon, ça marche dans l’utilisation que je souhaite en faire. Et je reste donc dans cette configuration pour les portraits et la majorité de mes photos.
  • La particularité à laquelle je ne me suis pas encore totalement habituée, c’est l’utilisation de l’écran pour placer le collimateur que je veux activer. Il n’est pourtant pas nécessaire de décoller l’oeil de l’oeilleton pour faire la modification, et on peut paramétrer la partie de l’écran qu’on souhaite rendre « active » pour ce déplacement à l’aveugle. Mais un longue pratique de réflexe fait, sans doute, que cela n’est pas intuitif. Ça viendra…Pour limiter l’impact de cela, il y a aussi un petit réglage bien utile, quoique bien caché :
    Je ne veux en réalité pas déclencher avec l’écran, mais ce menu débouche sur ceci :
    Ainsi, la zone d’AF se cale par défaut sur le centre et je peux faire mon cadrage/décadrage comme je le fais sur mes reflex, ce qui me convient mieux. Je peux malgré tout déplacer la zone à l’aide de l’écran tactile si je le souhaite, mais par défaut elle s’ouvre sur le centre.
    Pour parachever, je règle de la façon suivante :
    Ainsi j’ai un paramétrage qui me rapproche autant que possible de ce que je fais sur mes autres boîtiers, tout en gardant la spécificité de ce petit hybride quant au déplacement de la zone d’AF avec l’écran tactile, comme « filet de secours », et seule la partie droite de l’écran, accessible sous mon pouce droit, permettra de décaler le point d’AF sans décoller l’oeil de mon viseur.

LES POINTS NÉGATIFS

Voici quelques points négatifs relevés à l’usage :

  • J’avoue être moins séduite par l’emplacement de la carte mémoire : sous le boîtier, à côté de l’emplacement de la batterie. Ce n’est pas l’idéal, et si on fixe le M5 sur un trépied la carte est alors tout à fait inaccessible. Je ne suis pas une grande consommatrice de trépied, mais pour se filmer en vidéo (par exemple pour les vidéos de promo de mes bouquins ! 😉 ) ça pourrait être gênant.
  • Même si le paramétrage évoqué ci-dessus (choix d’une petite zone d’AF), j’ai encore du mal à m’habituer au viseur électronique et à ce très petit temps de latence qui subsiste avant le déclenchement. Il est vrai que j’utilise des reflex depuis toujours, ce qui doit considérablement faire pencher la balance.
  • J’aurais adoré un look un peu plus rétro, justement à la manière de l’Olympus Pen F que je trouvais vraiment très sympa ou bien sûr des Fuji X. Mais le M5 reste simple, sans fioriture et très bien conçu dans la disposition des commandes. Il dégage une impression de sérieux et de robustesse, ce qui est déjà un bel atout.
  • L’écran LCD est par ailleurs orientable, mais pas forcément dans le sens où cela serait le plus utile. Sur ce point, je m’avoue un peu sceptique et étonnée par les choix qui ont été faits.

Une rotation sur le côté, comme c’est le cas sur le 70D, aurait à mon humble avis été bien plus utile :

Rotation écran sur le 70D avec écran vers le photographe (ci-dessus) ou de l’autre côté (ci-dessous) notamment si l’on se filme soi-même.

  • La batterie d’origine est en effet peu résistante, ce qui est dommage et implique rapidement l’achat d’une batterie de secours (on m’avait prévenue, j’avais anticipé). Ne pas oublier de prendre le chargeur en cas de déplacement, même court !
  • Enfin, même au vu de la technologie réellement convaincante qu’il embarque, le prix de ce petit boîtier reste sans doute un élément dissuasif, du moins au jour où je finalise cet article. L’inconvénient est toutefois compensé par l’économie qui peut être faite sur les optiques, en utilisant celles du parc « EF » de la marque, ce qui n’est pas négligeable du tout, et a, pour moi, constitué l’argument principal au moment de me décider.

CONCLUSION

À ce stade, je m’avoue encore assez indécise. J’aime l’objet – que je trouve vraiment bien ergonomique et robuste malgré son poids plume et le faible encombrement – mais je n’ai pour l’instant vraiment pas le même plaisir à photographier avec lui qu’avec mes autres boîtiers. J’ai raté quelques « instants décisifs » sur des portraits que je voulais faire, n’ayant pas la réactivité du réflexe, même si cela va nettement mieux depuis que j’ai modifié et optimisé le réglage (par rapport à ma pratique personnelle), en réduisant la taille de la zone d’AF.

Il reste à voir si pour la finalité que je voulais lui réserver (le p’tit boîtier « de tous les jours« ), l’achat se justifiait ou non. J’avais au départ prévu de publier ce test 1 mois après l’achat. J’ai ensuite baladé un peu le M5 (surtout pour des photos familiales, donc navrée, peu de photos à vous proposer). Je me suis laissé un peu plus de temps pour me faire une idée plus aboutie, mais à ce jour je crois que je ne le garderai pas. Le « petit boîtier à emporter partout » n’a d’intérêt que si on prend, avec lui, le même plaisir à photographier, ce qui pour l’instant n’est pas le cas.

Petit matin brumeux sur le trajet vers le bureau
M5 & 40 mm f/2.8 avec adaptateur – 100 Iso – f13 – 1/80 sec

À nouveau, je précise que cela reste très subjectif. J’utilise des reflex depuis l’âge de 11 ans. Donc la transition reste malgré tout un peu compliquée, et il est aussi fort probable que j’aurais pu multiplier les sorties. Il est par contre aussi certain que, quand je l’avais avec moi, le plaisir n’était pour moi pas le même. Je crains donc que l’expérience « hybride » s’arrête ici pour moi, alors que j’étais vraiment motivée. Sauf si l’on m’explique un jour qu’il existe un hybride RÉELLEMENT aussi rapide qu’un reflex et pouvant se manier de la même façon, ce qui techniquement est sans doute impossible.

Actualisation du 11 octobre 2017 :
J’ai finalement pris la décision de revendre ce boîtier. Et il a ainsi pu faire le bonheur d’un autre photographe, qui, lui, a bien adhéré. Et j’en suis ravie
Il s’agit de Pierre BOISSEAUX, youtubeur de la chaîne « Éleveurs de pixel », qui en a fait une vidéo que vous trouverez ci-dessous ce qui vous aidera à vous faire une idée plus complète :

https://youtu.be/jQSJHAnUL4g

 

À très bientôt.

Joëlle

6 commentaires sur cet article

  1. merci pour ce retour,je louchai aussi sur ce p’tit boitier mais sans être sur qu’il convienne bien pour l’usage souhaité ! ça confirme qu’il vaut mieux que je garde mon engin actuel (même si lourd parfois et surtout peu discret)mais au moins j’y suis habitué et les automatismes sont posés depuis longtemps,en fait je dirai:on ne change pas une équipe qui fonctionne plutôt bien

  2. Bonjour Joelle ! Très intéressant et cela confirme bien mes propres impressions su l’EOS M5 :

    http://photoetmac.com/2017/01/jai-touche-canon-eos-m5/

    Une astuce : dans Lightroom, as tu bien utilisé le « profile d’étalonnage » Camera Standard pour développer tes CR2 ? … à la place de « Adobe Standard » qui se charge par défaut.

    Je te le recommande vraiment !

    Tu va alors bénéficier de « vrais rouges » et de « magnifiques oranges »… Que ne peut restituer « Adobe Standard ».

    Il me semble que c’est très important pour les RAW Canon… ça fait une grosse différence.

    1. Je file lire ton article sur le M5, et en effet je n’ai pas changé le profil dans Lightroom…
      Merci pour le conseil, j’apprécie 🙂 🙂
      Paramétrage testé et donc modifié sur LR… la suggestion était en effet excellente

      Joëlle

  3. Bonjour, je viens te demander conseilsssssss et oui j’hésite. Ton article date de 3 ans maintenant, as tu évoluée dans ta vision de l’Hybrid?
    Moi j’ai un 500D qui a 11 ans , 2 bons objectifs 100-400 et 70-200, et je suis attiré par la photo animalière et donc j’envisage l’achat d’un 90D ou 850 D mais on me dit d’attendre les nouveaux hybrides Canon qui devraient arriver mais à quel prix ??? Ton avis .
    Luc

  4. Bonjour,

    Merci pour cet article.
    Un des points fort de l’hybride sont le poids, l’encombrement et la luminosité de la plupart des objectifs en comparaison à leurs équivalent en Reflex (EOS EF-S).
    Un des points qui malheureusement est encore critique concernant les hybrides CANON APS-C avec monture EF-M, est le manque de choix concernant les objectifs.

    Peu de constructeurs s’y sont mis, au final seuls les modèles CANON et SIGMA sortent un peu du lot avec leur belle ouvertures: f/1.4 sur les modèles SIGMA.
    http://objectifreflex.com/tous-les-objectifs-pour-boitier-canon-hybride-aps-c-ef-m/

    CANON semble plus mettre le paquet sur le RF.
    à suivre…

    /maxco

    1. Bonjour,
      Cet article est un peu ancien, mais merci pour votre commentaire.
      Pour ma part, j’ai finalement opté pour le système Sony.
      mais depuis lors, Canon a bien sûr bien évolué au niveau des hybrides, et ainsi le choix s’élargit pour les utilisateurs, ce qui est parfait 🙂

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