Un test de subligraphie chez Déclic Éditions – Superbe !
Publié le 19 décembre 2019
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Bonjour à tous,
Au programme de ce soir, un retour sur un test de tirage en subligraphie (également appelée « sublimation thermique »).
Pascal BOURGUIGNON, qui dirige la société Déclic Éditions – dont j’ai souvent parlé sur ce blog -, vient en effet d’acquérir une nouvelle machine pour réaliser des tirages à l’aide de cette technique.
Qu’est-ce que la subligraphie ?
Comme je ne suis pas – loin s’en faut ! – technicienne, j’ai commencé par demander à Pascal de m’expliquer le procédé.
Voici sa première réponse :
Le tirage est fait sur une plaque d’aluminium : 7 couches de vernis polymère, l’encre vient migrer dans ce vernis, donc le rendu est très flatteur, brillant, d’une belle profondeur, et quasi indestructible !
Pour en savoir plus, il me suggère aussi de me référer à la page du fabricant :
(Source : https://fr.chromaluxe.eu/cl-fineart)
Si la technique elle-même existe déjà depuis plusieurs années, Pascal m’indique qu’il est à ce jour le premier à tester cette nouvelle machine en France, ce qui implique d’ailleurs un agrément du constructeur (sur un principe identique à celui de la digigraphie).
Passons aux choses sérieuses
Nous arrêtons notre choix pour ce test sur un format 40×60 cm, et je choisis une photo, prise lors du Sames Blues Festival d’octobre dernier.
J’envoie donc la photo en définition d’origine, revêtue de la signature et de la numérotation par WeTranfer.
Une semaine plus tard il m’avertit que le colis est en route.
Un petit mot à ce sujet : pour avoir visité les locaux de Déclic Éditions à plusieurs reprises lors du festival de Montier-en-Der, j’ai pu constater que Pascal consacre un espace à stocker tous les emballages carton de ses propres fournisseurs pour avoir toujours la possibilité d’emballer ses propres envois dans du carton recyclé, chose que j’apprécie particulièrement. Le colis que vous recevrez ne sera donc pas extérieurement « tout neuf », mais l’emballage est blindé et les tirages, quel que soit leur support, parfaitement protégés. Depuis le temps que je lui commande les tirages que je vends moi-même, j’apprécie cette pratique.
Le carton parfaitement rigide est arrivé vendredi dernier.
À l’intérieur, le tirage est encore protégé par une feuille de mousse et calé par les bords, repliés, du carton utilisé.
Avant de déballer le tirage, je le retourne ce qui laisse apparaître le logo de Déclic Éditions et celui du fabricant de la plaque.
J’avais inséré ma signature au bas de la photo, mais Pascal a eu l’initiative de l’intégrer également à l’arrière, de façon infalsifiable là-aussi (« c’est sublimé a chaud au dos , indestructible ! » – fin de citation)
Vient le meilleur moment du test : retourner le tirage et voir enfin la photo elle-même.
Les couleurs claquent vraiment, et l’aspect brillant augmente encore l’impact visuel. C’est vraiment magnifique. La plaque d’aluminium est très légère. Je n’ai pas pesé ou comparé réellement avec un tirage dibond, mais il me semble que c’est encore plus léger (ce qui doit être logique d’ailleurs puisqu’il ne s’agit pas de contrecollage, mais de couleurs intégrées dans la plaque). Les photographes qui exposent souvent devraient apprécier cette différence de poids.
Et j’imagine que monté en caisse américaine ça doit rendre aussi très très bien.
Inutile de préciser qu’en terme de fidélité des couleurs, et de netteté, il n’y a aucune différence avec la photo d’origine. C’est parfaitement reproduit et le résultat final est vraiment magnifique.
Et une fois accroché dans le salon… et bien… ça claque !!
Super test ! Je suis vraiment ravie, et je retiens cette solution pour mes prochains tirages, si j’ai la possibilité.
Pour en savoir plus, c’est par ici :
http://www.decliceditions.com/
Et si vous passez par là, visitez également son blog car Pascal n’est pas uniquement tireur, c’est d’abord un super photographe :
http://pascal-bourguignon.over-blog.com/
Merci Pascal !