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Croire en ses rêves – Épisode 13 – Marilyne RENOULT

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Bonjour,
Cela faisait un moment que je n’avais pas publié d’interview « Croire en ses rêves ». Me voici donc avec l’épisode 13, dans lequel je donne la parole à Marilyne RENOULT.

Q ? – Bonjour Marilyne, peux-tu te présenter en quelques mots et nous expliquer comment tu es venue à la photo?

Bonjour Joëlle,
C’est en 2000, le numérique faisait ses premiers pas grand public, je finissais mes études d’informatique et c’est avec mon premier salaire que je m’offre mon premier appareil (numérique). Internet était aussi en route, et étant dans la partie, j’ai tout de suite créé un site pour partager mes images avec mes amis plus ou moins loin. Autodidacte donc. Depuis 10 ans et mon passage au reflex tout s’est accéléré, je travaille en séries, pour essayer de raconter une histoire. Je me rends compte aussi que j’aime de plus en plus construire un monde autour d’une série photo sur tous les médias possibles.

Q? – Quels sont, de manière générale, tes sujets de prédilection, en plus de celui dont on va parler dans un instant ?

Il y en a plusieurs, et tout peut m’intéresser, je suis assez fan des milieux urbains mais aussi des grand espaces. Je suis souvent seule, du coup je suis très attirée par la place de l’Humain dans tout cela, la solitude dans le bouillonnement des villes ou l’isolement, sont des choses qui sortent souvent dans mes images. J’ai la chance de voyager un peu et j’aime ce sentiment de découverte que l’on éprouve lorsqu’on voyage. On ne revient jamais vraiment en étant tout à fait la même. Du coup la photo est très instinctive et je crois qu’elle le devient de plus en plus, pour partager et fixer ce sentiment là en photo…

Q ? – Tu as déjà publié un premier ouvrage autoédité, “2 bouts d’Amérique” dont j’avais parlé sur ce blog. Mais quand tu parcours le monde, ce n’est pas toujours pour arpenter les sites naturels ou urbains, tu as une autre passion qui t’amène sous les lumières artificielles. Peux-tu nous en parler ?

La musique, les concerts, je trouve fascinant la façon dont toutes les partitions s’ajustent entre elle pour créer une énergie incroyable, live.

J’ai découvert le groupe TEXAS (sur cd au début) mais surtout sur scène, et je suis restée bloquée ! Alors depuis 20 ans je les suis en concert, dès que possible et un peu partout !

Q ? – Comment est venue l’idée d’un livre sur ce groupe ? De toi ou du groupe lui-même ? Et d’ailleurs, comment parvient-on à se faire une place dans l’entourage d’un groupe de renommée internationale?

Après avoir passé 20 ans à les photographier, je me suis dit que c’était le bon moment. J’ai pris l’habitude de les photographier à chaque concert, depuis mon premier rang, le groupe m’a toujours laissé faire. J’ai eu la chance de régulièrement pouvoir leur montrer mes photos et puis les réseaux ont également aidé. À la veille de la dernière tournée suite à l’album “Jump on board”, le groupe m’a demandé des photos pour l’élaboration du programme de la tournée et je leur ai proposé d’aller plus loin pour “couvrir” la tournée, de l’extérieur mais aussi de l’intérieur, et sous la forme d’un livre.

Ils ont adhéré à cette expérience qu’ils n’avaient jamais faite et tout au long de la tournée nous avons pu faire des premiers editings communs pour voir où nous voulions aller ensemble avec ce livre. Je pense que nous étions tous prêts au même moment à faire cette route ensemble.

Q ? Devenir le photographe officiel d’un groupe de ce genre est une chance énorme. Ça doit ouvrir des perspectives et des espoirs de diffusion du livre assez incroyables pour un livre autoédité. Comment gérer ça toute seule ? Quel fut à ce jour le plus gros obstacle à surmonter ?

Je ne dirais pas que je suis la photographe officielle, le groupe n’appartient à personne, tout cela c’est juste du partage, de l’énergie, du bonheur. Le choix de l’autoédition me semblait le mieux, je reste libre, et le groupe aussi et pouvait s’engager dans le projet comme il le souhaitait (et l’adhésion a été au-delà de mes espérances).

Mais c’est un énorme challenge, des attentes grandes, le travail colossal quand on rentre après plus de 30 dates avec tout le matériel photographique et qu’on se retrouve seule devant ses images. Durant les 10 mois (entre le début de la tournée et l’impression) il y a eu beaucoup de doutes. Le plus gros obstacle est très terre à terre mais une vraie réalité : le financement du livre, la période des préventes obligatoires pour arriver à réaliser le livre physiquement, c’est tellement de stress, il faut s’improviser chef de marketing, commercial, financier, maquettiste.. c’est aussi très enrichissant. Et les messages que j’ai reçus de nombreux fans du groupe et l’aide de précieux amis font tenir le coup.

Q ? Et après ?? Dans tes rêves les plus fous, sur quoi débouche ce projet ???

J’ai surtout l’impression que je suis dans le rêve, chaque fois que je tiens ce livre dans les mains ! Dans les prochains rêves il y a bien sûr de continuer à les photographier, et si je rajoute un peu de folies à ce rêve alors je dirais, de repartir encore plus loin en reportage sur de nouvelles routes !

Découvrez le livre de Marilyne sur la page de son site
http://jumponboard.marilynerenoult.fr/fr/index.html

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