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Salon de la Photo 2017 – Jour 3 – 1ère partie

Bonsoir à tous,

Je poursuis mes articles sur les rencontres et moments forts de mon édition 2017 du Salon de la Photo.

Après le Jour 1 et le Jour 2, ainsi qu’un curieux interlude à La Défense « by night« , je voulais faire un article plus long pour le samedi. Mais ce n’était en fait pas une bonne idée. Je vais plutôt isoler LE moment fort de la journée, avant de reprendre le cours normal de mon récit.

Souvenez-vous, tout d’abord, de l’interview de ma série « Croire en ses rêves » où j’évoquais le beau projet caritatif créé par Elvira Bondurand et James Vil au profit des enfants de Madagascar.

Or, il se trouve justement qu’une conférence de nos deux photographes au grand coeur avait été programmée un peu à l’improviste sur le stand de Compétence Photo. Elvira & James proposèrent alors d’intituler leur intervention : « Madagascar : la photographie au service d’une cause« . « Banco« , répondit le chef, et c’était parti…

Il faut savoir, pour ceux qui ne les connaissent pas (encore) personnellement, que James est aussi bavard et expansif qu’Elvira est timide et discrète (du moins en public).

Dans les coulisses, je voyais donc arriver l’heure H avec un petit sourire en coin (sorry Elvira, promis je ne me moque pas !). J’étais d’autant plus impatiente de voir débuter la conférence que, de mon côté, j’avais une intervention à faire un étage plus bas à 15h30, ce qui ne me laissait tout au plus que 25 min de conférence en misant sur le fait que je traverserais la foule qui obstruait toutes les allées jusqu’au stand suivant façon bulldozer impoli pour profiter au mieux de la première 1/2h.

Bref… Boîtier à la main, j’étais prête.

À 15h tapantes, donc, nos deux comparses s’avancent dans l’espace de conférence. Elvira tient une affiche dont elle ne dévoile pas encore le recto, la pose sur la table à côté de quelques petits tirages, et recule encore d’un pas (je suis heureuse qu’il y ait eu une cloison, sinon elle serait carrément sortie du stand), et James prend le micro.

Et rapidement, le ton est donné.

Le public rit… vraiment… vient l’inoubliable moment où James nous explique que ce projet est né de la demande de vente d’un cliché d’enfant, qui lui était faite par quelqu’un, et qu’il ne s’était pas senti le droit ni l’envie de gagner lui-même de l’argent sur des photos d’enfants malgaches. De fil en aiguille, dans leur tête, est née l’idée de transformer ces ventes en source de subsides pour financer la scolarité des enfants.

De mémoire, cela donne à peu près cela :
James : Bon, moi je voyais bien les débouchés. Elvira, elle, avait déjà du mal à croire que ses photos pouvaient être exposées, alors de là à les vendre… Il faut savoir que c’est « juste une femme »
(Petit silence stratégique de James…. murmures et rires étonnés dans le public – Elvira, de son côté, affiche un petit sourire en coin : elle connaît le loustic…)
….et James de poursuivre : « Juste une femme » ça veut dire que même avant de connaître la technique photo, elle faisait déjà des photos avec une sensibilité que nous, les mecs, ne pourrons jamais avoir…
Quelques applaudissements, mais ce n’était pas ce que cherchait James, qui enchaîna donc sur la suite de l’aventure. Les applaudissements se turent donc, puisqu’il était encore plus important d’entendre la suite. Et la suite, c’était l’engouement des amis, puis des photographes de ses voyages (« qui de toute façon sont tous devenus des amis« ), etc, etc.

Et soudain, surprise… au détour d’une phrase, évoquant le succès de l’idée et le résultat obtenu déjà pour la « Saison 1 » et surtout le voyage fait, juste avant le Salon, dans l’école pour qui les fonds étaient utilisés, les bras chargés de fournitures, de vêtements, etc, voilà que notre clown a soudain la voix qui tremble et se met à verser quelques larmes. Très contagieuses, croyez-moi…  Très, très contagieuses…

Et, comble du suspense, c’est à ce moment qu’après avoir gardé au moins un oeil ouvert pour photographier jusqu’à la dernière seconde, alors que l’alarme de mon téléphone me rappelait à l’ordre en vibrant frénétiquement dans ma poche (« P…. de téléphone, mais pourquoi diable n’ai-je pas décalé l’horaire de cette intervention-là ????? Grrr… »).

J’ai donc dû m’éloigner (en me maudissant d’avoir étudié le droit, d’avoir écrit des livres, etc., bref, la mort dans l’âme).

Mais je ne vais pas vous laisser à ce stade du récit puisque James & Elvira ont eu l’excellente idée de mettre en ligne le diaporama qu’ils ont projeté juste après, et que je vous livre ci-dessous avec bien sûr leur accord :

Et là, que dire de plus ?

Découvrez leur projet…
C’est par ici :
https://lesenfantsdemada.org/

Et pour acheter un tirage (ou plein de tirages !) c’est par ici :

 

 

 

 

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